
Représentée par Joseph Kalombo Ndoki, responsable à la direction de la conformité, hygiène, sécurité, santé et environnement, l’Entreprise Générale du Cobalt (EGC) a marqué sa participation à l’édition 2025 de la DRC Mining Week. Dans son intervention au cours d’un panel, il a mis l’accent sur le central de cette société étatique, dans la formalisation du secteur minier artisanal congolais.
Le Délégué du Directeur Général Éric Kalala, a mis en lumière les efforts déployés pour aligner les pratiques artisanales aux standards internationaux.
L’amélioration de la réputation minière congolaise en ligne de mire
Au cœur des échanges : la normalisation et la mise en conformité du secteur artisanal. Pour l’EGC, la formalisation est une condition sine qua non pour rehausser l’image de la République démocratique du Congo sur le marché international du cobalt.
« Il est impératif que la RDC améliore sa réputation. C’est à cela que nous nous attelons, à travers la mise en œuvre de normes et de standards internationaux, afin de garantir une chaîne d’approvisionnement éthique et traçable », a souligné Joseph Kalombo.
Cette démarche vise non seulement à assurer la qualité et la transparence des produits issus de l’artisanat minier, mais aussi à améliorer concrètement les conditions de travail des creuseurs et à répondre aux attentes croissantes des partenaires internationaux.
Lutte contre le travail des enfants : un axe prioritaire
Interrogé sur la problématique de la présence d’enfants dans les mines, le représentant de l’EGC a rappelé que la responsabilité sociale et les droits humains occupent une place centrale dans la stratégie de l’entreprise.
« Nos standards, en cohérence avec les lignes directrices de l’OCDE, prohibent strictement le travail des enfants et des femmes enceintes sur les sites miniers. »
L’EGC collabore étroitement avec le SAEMAPE (Service d’Assistance et d’Encadrement de l’exploitation minière à petite échelle), les coopératives minières ainsi que d’autres partenaires pour diffuser ces normes sur l’ensemble du territoire. Deux sites pilotes, à Tombolo et Kanunka, ont été retenus pour expérimenter et affiner ce modèle.
Vers un modèle reproductible et durable
À travers ce processus, l’EGC espère créer une dynamique vertueuse dans le secteur.
« Nous voulons que cette culture du respect des droits humains devienne une pratique courante, intégrée naturellement par les coopératives et les creuseurs artisanaux. »
Ce modèle vise à inspirer l’ensemble du secteur et à encourager une production artisanale responsable, bénéfique pour les communautés locales, l’État congolais et les acteurs du marché mondial du cobalt.
La Rédaction