Chaque année, TFM organise du 1e mai au 30 juin un tournoi de football qui oppose les équipes formées par les différents départements de l’entreprise. Avec en ligne de mire la promotion de la culture du vivre-ensemble, ce tournoi offre un divertissement sain au personnel tout en contribuant à sa bonne santé. 2025 n’a pas dérogé à cette tradition désormais établie.
Le lancement du tournoi 2025 a commencé par la présentation des 18 équipes en lice. Parmi elles, deux équipes féminines – OC Gazelles et OC Kimbalasani Phoenix 30K. Et plusieurs noms à diverses consonances, telles que Bingwa, Imara, Kapata, Karibu, Kimbalasani, Makofi, Mikuba, Nchui, Nyota, Rafiki, Simba, Umoja, Ushindi, Aigles, Dragon, Gazelle, Ours et White Shark.Sous le sifflet d’Esperance Nawej, le premier match a opposé les dames d’OC Gazelles à celles de Kimbalesani Phoenix 30K pour se solder par un score d’un but partout. La deuxième explication a vibré à l’avantage de White Shark, équipe homme, championne de l’édition 2024, qui s’est imposée 2-1 contre FC Ours, qui n’a pas démérité.
Pour bien signer l’entrée dans cette compétition, la séance photos avant match a été au rendez-vous. Tour à tour, les équipes ont posé devant le CEO Zhang Dongsong et la bourgmestre de Fungurume, Aline Makano, qui, par un coup dans le ballon, ont lancé la compétition et même laissé leurs signatures sur le ballon.
Notons qu’au cours de ce match, les poulains du coach Pitchou Kumwimba ont été dans leur grand jour. Ils sont décidés à rafler une nouvelle étoile pour réaliser un couronnement historique. Visiblement déterminés face à cette possibilité, cette meilleure entame de match a tout dévoilé.
Après quelques tentatives offensives timides de deux côtés, les ingénieurs de MIS se sont procurés leur première vraie occasion en or, sans succès. Cette occasion a donné un léger souffle avant d’être à nouveau étouffés par les Ours. Les ingénieurs ont mis la pression dans la surface de réparation mais sans réponse.
L’arbitre Alain Kilikwa accorde un corner au FC White Shark, le score n’a pas évolué. Les amoureux du ballon rond ont eu raison d’être présents au terrain du camp Mikuba pour suivre ce match plein de suspens. Les requins blancs, ultra dominateurs en première et deuxième mi-temps, ont su surclasser les ours, 1-0 grâce à leur buteur maison Paguy Kasongo.
Avant le citron, les ours ont égalisé grâce au savoir-faire de leur attaquant de pointe Isaac Mulunda à la satisfaction du public. Toujours 1-1 au marquoir, les Blancs de neige de MIS sont revenus avec de bien meilleures incursions et ambitions. Alors que l’étau a continué de se resserrer sur la défense des Ours, c’est finalement, après le corner réussi que les requins blancs ont su marquer leur 2e but de victoire sur une formidable action collective en 2e période. Madame la chance a été du côté des requins blancs, but de Joseph Kabuya.
Ces deux rencontres ont bénéficié de la présence des autorités de Fungurme, des chefs traditionnels de la concession, des membres du conseil de sécurité, de la délégation syndicale de TFM, de la direction générale de TFM, du représentant de KFM, du comité organisateur du tournoi et des employés et contractants de TFM.Bien avant ces affiches, le CEO Zhang Dongsong a encouragé l’attitude de fair-play qui doit caractériser toutes les équipes, féminines comme masculines, sur le terrain. « Ce tournoi n’est pas seulement une compétition sportive, mais il offre aussi des moments où les amitiés se nouent et prennent forme. La plupart d’entre nous sommes éloignés de nos familles, nous avons trouvé en TFM une famille alternative.
Le tournoi offre donc un moment propice pour renforcer ce lien invisible qui nous unit et réveille une flamme en nous », a-t-il dit rappelant l’importance de ce tournoi pour chacun. Il a aussi insisté sur l’union qui fait la force de TFM.
Au vu de plusieurs coachs et participants à cette messe des sportifs, la cérémonie a été « exceptionnelle ». Clôturée dans une ambiance de fête et de famille autour d’un repas, elle a été la manière pour TFM de célébrer la Journée internationale du travail.
Rodrigue Mpundu