Haut-Katanga : La Fondation Martin Kazembe Shula mise sur la coupe et couture pour autonomiser les jeunes femmes vulnérables



À Lubumbashi, plus d’une centaine de jeunes filles orphelines et filles-mères ont entamé une formation gratuite en coupe et couture. Une initiative portée par la Fondation Martin Kazembe Shula et soutenue par l’épouse du gouverneur intérimaire, Cécile Kazembe, qui fait de l’autonomisation des femmes un levier de dignité et de résilience.

Une cérémonie sobre, mais symbolique

Le quartier Salama, dans la commune de Lubumbashi, a vécu ce samedi 11 octobre 2025, un moment chargé d’émotion et d’espoir. Après une messe d’action de grâce, la Fondation Martin Kazembe Shula a lancé officiellement une formation en coupe et couture au profit de plus de cent jeunes filles, majoritairement orphelines et filles-mères issues de milieux défavorisés.

À la tête de cette initiative, Madame Cécile Kazembe, épouse du gouverneur intérimaire du Haut-Katanga, a tenu à marquer sa présence et son engagement. Entourée des membres de la Ligue des femmes et de plusieurs structures d’appui communautaires, elle a symboliquement pris place devant une machine à coudre pour donner le coup d’envoi de cette formation, sous les applaudissements nourris de l’assistance.

Une action sociale, pas politique


Dans une prise de parole empreinte de sincérité, Cécile Kazembe a tenu à clarifier le sens de son action :

« Ce que nous faisons ici n’a rien de politique. C’est un investissement pour l’avenir, pour permettre à ces jeunes femmes d’accéder à une véritable indépendance financière. »

Une démarche qui s’inscrit, selon elle, dans la vision de la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, dont les programmes placent l’éducation et l’autonomisation de la femme au cœur de la transformation sociale.

Trois mois pour changer des vies

Durant trois mois de formation intensive, les bénéficiaires apprendront les techniques de base et avancées de la couture : confection de vêtements, finitions, gestion de petites commandes et entrepreneuriat artisanal.
Objectif : leur permettre de se constituer un métier durable et une source de revenus stable.

« Ces jeunes femmes ne demandent pas la charité, mais une chance de se relever. La formation leur ouvre la voie de la dignité », a confié un membre de la Fondation.

L’initiative prévoit également la remise d’attestations et de kits de démarrage à la fin du programme, afin de faciliter leur insertion professionnelle.

Une action dans la continuité du leadership social


Les responsables de la Fondation et de la Ligue des femmes ont salué le leadership de proximité du gouverneur intérimaire Martin Kazembe Shula, qui a fait de l’action sociale une composante majeure de sa gouvernance.

« Le couple Kazembe incarne une approche concrète du service public : proche du terrain, attentif aux besoins, et fidèle à la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a déclaré une responsable de la Ligue des femmes.

L’espoir d’un avenir meilleur

Au-delà de la symbolique, cette initiative reflète un engagement social structuré : celui d’une province qui veut transformer la compassion en opportunité.
Dans un Haut-Katanga en pleine mutation, Cécile Kazembe s’impose progressivement comme une figure de l’action communautaire et du plaidoyer en faveur des femmes.

« Une femme qui forme, c’est une famille qu’on sort de la précarité », a-t-elle résumé, avant de quitter la salle, les yeux brillants d’émotion.

La Rédaction

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