
Le procès historique de l’ancien président congolais ravive les soupçons sur son rôle dans la rébellion de l’Est
L’image de Joseph Kabila, longtemps perçu comme l’homme fort qui avait pacifié la RDC après les guerres, est aujourd’hui mise à mal par des accusations explosives. Le procès ouvert le 25 juillet 25 devant la Haute Cour militaire à Kinshasa, le désigne comme un des instigateurs du M23/AFC, groupe rebelle accusé de massacres et de l’occupation de plusieurs territoires stratégiques dans l’Est du pays.
Si l’ancien président est jugé par contumace, la charge est lourde : trahison, crimes contre la paix et complicité avec un mouvement insurrectionnel. Mais que recouvrent réellement ces accusations ? Et quels sont les éléments qui laissent penser à une possible collusion entre l’ex-chef d’État et la rébellion soutenue par Kigali?