Forte de son immense patrimoine forestier, la République Démocratique du Congo (RDC) prend une part active à la 20ᵉ session du Forum des Nations Unies sur les Forêts (UNFF20), qui se tient au siège des Nations Unies à New York. Conduite par la ministre d’État, ministre de l’Environnement et du Développement durable, Eve Bazaiba Masudi, la délégation congolaise met en avant le rôle stratégique du pays dans la lutte mondiale contre le changement climatique.
Un acteur incontournable du Bassin du Congo
Avec 62 % de son territoire recouvert de forêts, la RDC représente une part essentielle du Bassin du Congo – deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie. Lors de son intervention devant les participants du forum, Eve Bazaiba a rappelé la valeur écologique mondiale des ressources naturelles congolaises et la responsabilité que le pays assume pour la préservation de l’environnement.
« La RDC n’est pas seulement un pays à protéger, c’est une solution. Nous sommes détenteurs d’un patrimoine écologique mondial, et nous voulons que ce potentiel profite en priorité à nos populations, notamment les communautés autochtones », a-t-elle déclaré.
Engagements et projets environnementaux concrets
S’inscrivant dans la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et sous la coordination de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la RDC multiplie les engagements concrets pour valoriser ses ressources tout en garantissant leur préservation. Parmi les projets phares portés à l’attention du Forum, figure notamment le « couloir vert Kivu-Kinshasa », un programme structurant en faveur de la résilience climatique, de la connectivité écologique et du développement durable.
Créé en 2000, le Forum des Nations Unies sur les Forêts est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social des Nations Unies. Il a jeté plusieurs bases fondamentales, telles que l’adoption du premier instrument juridiquement non contraignant sur les forêts en 2007, la création du Réseau mondial de facilitation du financement forestier en 2015, et l’élaboration du Plan stratégique des Nations Unies sur les Forêts 2030.
En participant à cette plateforme internationale, la RDC confirme son positionnement en tant qu’acteur central de la diplomatie climatique et de la gouvernance environnementale globale.
La Rédaction