Lubumbashi : Le Réseau Interdisciplinaire de Recherche sur les Villes Durables (RIVID-RDC) lance son plan quinquennal


La salle du campus numérique francophone de Lubumbashi a abrité, le vendredi 31 octobre 2025, l’atelier de constitution du Réseau Interdisciplinaire de Recherche sur les Villes Durables en RDC (RIVID-RDC).


Cette rencontre scientifique, organisée par la Plateforme Afrique Centrale de l’Université de Liège (PAC-ULiège), a bénéficié de l’appui de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), du Campus numérique de Lubumbashi et de Wallonie-Bruxelles International (WBI).

Des partenaires engagés pour la recherche scientifique

Les travaux ont débuté par les mots d’ouverture du professeur Jan Bogaert, représentant de l’Université de Liège, et de Madame Annie Kabeya, cheffe du bureau Wallonie-Bruxelles à Lubumbashi.

Les deux personnalités ont salué la concrétisation de ce projet ambitieux et réaffirmé l’engagement de leurs institutions à soutenir la recherche scientifique interdisciplinaire.


« La Wallonie-Bruxelles restera un partenaire engagé dans la promotion de la recherche en Afrique centrale », a assuré Annie Kabeya.
De son côté, le professeur Jan Bogaert a exprimé son attente vis-à-vis des résolutions issues de ces assises pour orienter les futures planifications du réseau.

Des échanges riches autour des villes durables

Sous la modération du professeur Raoul Sambieni, plusieurs chercheurs ont présenté leurs travaux scientifiques en lien avec la thématique des villes durables.


Parmi eux, l’assistant Masudi Mwana Mulenda Guy, de la faculté d’architecture de l’Université de Lubumbashi, a exposé sur l’intégration de la biométhanisation pour la production d’énergie à partir des déchets ménagers dans les bâtis lushois.

Le professeur Éric Kasamba, des sciences du vivant à l’UNILU, a quant à lui axé son intervention sur la gestion du gaspillage alimentaire et la réduction de l’empreinte carbone.

D’autres présentations ont également marqué les participants, notamment celle du chercheur Jean Luhembwe Baruani sur l’étude hydrométallurgique de la mise en solution du tantale et du niobium contenus dans le coltan de Kisengo (Nyunzu, RDC).


Du côté féminin, Léa Mukubu Pika a partagé ses travaux sur la biodiversité et les pratiques de l’horticulture ornementale à Kinshasa, tandis que Méta Tshiswaka Myriam, des sciences agronomiques, a présenté une étude sur la flore adventice comme indicateur de contamination métallique des sols maraîchers à Lubumbashi.

Un réseau structuré et porteur d’avenir

À l’issue des présentations, une séance d’échanges a permis aux participants, en présentiel comme en ligne, d’interagir autour des différents sujets.


Sous la coordination du professeur Raoul Sambieni, appuyé par l’assistant Ildephonse Ilunga des sciences agronomiques, les travaux en atelier ont permis de dégager deux axes majeurs : la formation et la recherche. Ces groupes de réflexion auront pour mission de formuler des propositions concrètes pour renforcer la durabilité urbaine à travers la RDC.

Une nouvelle équipe élue pour conduire le réseau

Moment fort de la journée : l’élection du professeur ordinaire et géographe Mathieu Kayembe wa Kayembe (Université de Lubumbashi) à la présidence du réseau RIVID-RDC.


Il sera assisté d’une chargée des comptes et de la communication, ainsi que de points focaux répartis dans les 26 provinces du pays. Ces élections ont également permis l’adoption d’une nouvelle charte du réseau.

L’atelier s’est clôturé dans une ambiance conviviale, marquée par des photos de famille et des échanges fraternels. Tous les participants ont exprimé leur satisfaction et leur optimisme quant à l’avenir de ce réseau scientifique, porteur d’innovation et d’impact durable pour les villes congolaises.

Beni Rashidi

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