
Changement de cap à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF) en République Démocratique du Congo. Christophe Bitasimwa Bahii a officiellement pris ses fonctions comme nouvel Inspecteur Général des Finances, succédant à Jules Alingete Key, dont le mandat a été salué pour son action déterminée en faveur de la transparence financière et de la lutte contre la corruption.
Une passation de pouvoir symbolique
La cérémonie de remise et reprise s’est déroulée au siège de l’IGF dans une ambiance à la fois solennelle et chaleureuse. Les agents et cadres de l’institution ont réservé un accueil enthousiaste à Jules Alingete, dont le passage à la tête de l’IGF aura marqué les esprits par une gouvernance rigoureuse et une série d’enquêtes ayant mis à nu les dysfonctionnements dans la gestion des fonds publics.
Accompagné de son adjoint nouvellement désigné, Tshibingu, Christophe Bitasimwa Bahii prend les rênes d’une institution devenue emblématique du combat contre la mauvaise gestion. Leur nomination incarne une volonté de continuité dans l’efficacité et de consolidation des acquis.
Un contexte de fortes attentes
L’IGF occupe une place centrale dans l’architecture du contrôle des finances publiques congolaises. Elle veille à la bonne utilisation des fonds de l’État, au respect des normes de gestion dans les entreprises publiques et les administrations, ainsi qu’à la lutte contre les pratiques illicites.
Le mandat de Jules Alingete a marqué un tournant, notamment avec des audits retentissants et des actions décisives contre les détournements. Christophe Bitasimwa Bahii hérite d’un lourd héritage, dans un contexte où la pression s’accentue pour une gouvernance exemplaire, alors que la RDC affronte de multiples défis économiques.
Une nouvelle ère pour la bonne gouvernance ?
Les premières priorités du nouveau leadership devraient inclure :
Le renforcement des mécanismes de contrôle budgétaire ;
L’amélioration de la coordination avec les autres organes de contrôle de l’État ;
La modernisation des outils de vérification financière ;
La consolidation de la culture de reddition des comptes au sein des institutions publiques.
Plusieurs observateurs soulignent que cette transition offre à l’IGF l’opportunité de réaffirmer son rôle stratégique dans l’agenda de la bonne gouvernance du président Félix Tshisekedi.
Avec l’entrée en fonction de Christophe Bitasimwa Bahii, l’IGF entame une nouvelle page de son histoire. Entre héritage et renouveau, l’enjeu demeure le même : assainir la gestion publique et protéger les ressources de la Nation.