Examen d’État 2025 : Plus d’un million de candidats entament les épreuves hors-session à travers la RDC



Le top départ de la 59ᵉ édition de l’Examen d’État a été donné ce lundi 2 juin à 08h00, au centre Bandal 07, situé dans l’enceinte de l’école L’Excellence à Bandalungwa, Kinshasa. La ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a présidé la cérémonie en présence des autorités scolaires de Kinshasa-Funa.

L’édition 2025 se distingue par une participation record : 1 073 769 élèves sont inscrits à la dissertation, dont 461 184 filles (42,95 %) et 612 585 garçons (57,05 %), répartis dans 3 165 centres sur l’ensemble du territoire national et 13 centres à l’étranger. Chaque centre accueille en moyenne 339 candidats.

Pour le Cycle court, 6 196 candidats, dont 1 038 filles (16,76 %), composent dans 273 centres, à raison de 23 élèves en moyenne par site.

Les épreuves techniques des options traditionnelles, prévues pour le mardi 3 juin, mobiliseront 461 786 candidats du Cycle long répartis dans 2 860 centres, ainsi que 563 élèves du Cycle court dans 255 centres.

Dans son allocution, la ministre Raïssa Malu a salué la résilience du système éducatif congolais face aux nombreux défis, soulignant que l’Examen d’État, instauré en 1967, célèbre sa 59ᵉ édition cette année. « Cette longévité témoigne de notre engagement à garantir une évaluation rigoureuse, équitable et structurée à l’échelle nationale », a-t-elle déclaré.

Elle a insisté sur la fidélité du système d’évaluation aux référentiels nationaux, assurant la rigueur pédagogique des épreuves. « Les tests ouverts et fermés sont construits à partir de nos référentiels, assurant une cohérence dans tout le pays », a-t-elle précisé.

S’adressant aux candidats, la ministre a salué leur engagement dans cette étape cruciale de leur parcours éducatif. « Que vous soyez élèves d’écoles agréées ou candidats libres, vous êtes unis par un même objectif : démontrer vos compétences et valider un cycle essentiel », a-t-elle affirmé.

Raïssa Malu a également exprimé sa solidarité envers les élèves de l’Est du pays, durement touchés par les conflits armés. « Certains composent dans des conditions sereines, d’autres dans des situations précaires, parfois en déplacement. À ceux-là, j’adresse tout mon soutien et celui du gouvernement », a-t-elle souligné.

Elle a par ailleurs lancé un appel à la responsabilité des encadreurs, inspecteurs et membres des comités locaux, les exhortant à garantir la transparence et l’équité de ces épreuves. « Vous êtes les garants de la crédibilité de notre système éducatif », a-t-elle martelé.

De son côté, le directeur provincial de Kinshasa-Funa a salué le choix de sa juridiction pour le lancement officiel, y voyant une reconnaissance de l’engagement local en faveur de l’éducation. « Ce choix honore notre province, surtout en cette période marquée par l’agression rwandaise. C’est un acte de patriotisme », a-t-il souligné.

Le ministère a précisé que la journée inaugurale est consacrée à la dissertation. Les épreuves traditionnelles débuteront le mardi 3 juin. Le français oral est prévu du mercredi 4 au samedi 7 juin, tandis que la pratique professionnelle se tiendra du lundi 9 au samedi 14 juin 2025.



La Rédaction

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